Personnes sourdes - Communication avec la Justice - Interprétation en langue des signes -Directives - Statistiques - Politique - Experts
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accès à la justice
24/1/2014 | Envoi question |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Les personnes sourdes qui entrent en contact avec la Justice sont confrontées à un problème de communication. Elles recourent souvent à la langue des signes. Pour résoudre ce problème, il faut nécessairement faire appel à des interprètes en langue des signes.
Mes questions sont les suivantes.
1) Quels sont les modalités, conventions, obligations, usages,... qui régissent le recours de la Justice à des interprètes en langue des signes pour ses contacts formels avec des personnes sourdes, quelle que soit la position de ces dernières dans la procédure (accusé, demandeur, témoin, etc.) ? Quels sont les directives et le statut qui s'appliquent ? Accorde-t-on une attention particulière à la langue des signes ?
2) La ministre peut-elle quantifier ce recours : combien de fois par an fait-on usage des différentes possibilités pour chaque position occupée par la personne sourde ou malentendante dans la procédure, à combien d'interprètes fait-on appel, quel est leur coût, etc. ? Comment ces chiffres ont-ils évolué ces dernières années (de 2006 à 2013) et comment cette évolution est-elle évaluée et interprétée ?
3) Comment la ministre juge-t-elle la qualité ? Quels sont les points forts et les points faibles ? Quels sont les défis importants et urgents à relever ?
4) La ministre a-t-elle pris dernièrement des mesures spécifiques dans ce domaine ? Des décisions spécifiques sont-elles prévues à court terme ?
5) Quelles mesures la ministre juge-t-elle les plus urgentes ? Sur quels évaluations et arguments fonde-t-elle son choix ?
6) La ministre est-elle en contact avec des experts et avec les personnes concernées à ce sujet ? Si oui, comment ? Si non, pour quelle raison ?