Question écrite n° 5-10553

de Bert Anciaux (sp.a) du 9 décembre 2013

au ministre des Entreprises publiques et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes

Société nationale des chemins de fer belges - Incidents - Ignorance - Enregistrement - Communication - Politiques

Société nationale des chemins de fer belges
transport de voyageurs
agression physique
personnel de conduite

Chronologie

Question n° 5-10553 du 9 décembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

Dans ma question écrite 5-9980, je me suis informé auprès du ministre sur le cas d'un train circulant entre Genk et Bruges qui a poursuivi sa route à vide après que l'accompagnateur de train eut fait l'objet d'attaques verbales de la part d'un voyageur. Comme je l'ai déjà indiqué, je ne veux certainement pas minimiser l'incident. Je me pose toutefois des questions sur la réponse fournie par la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) au ministre.

La SNCB ne semblait pas être au courant de l'incident. Plusieurs journaux nationaux en ont pourtant fait état le 19 septembre 2013.

Je voudrais poser les questions suivantes à ce sujet.

1) Comment le ministre explique-t-il que la SNCB ne soit pas au courant de cet incident ?Est-ce qu'un tel incident n'est pas enregistré ?

2) Le ministre est-il d'accord avec moi pour dire qu'il s'agit ici d'un incident significatif ? Un incident lors duquel un train est mis à l'arrêt, un voyageur agressif doit être arrêté, tous les passagers doivent descendre (avec le retard et l'embarras que cela entraîne) et où finalement le train totalement vide traverse la moitié de la Flandre n'est-il pas digne d'être enregistré ?

3) Cela n'est-il pas important pour connaître les problèmes de la SNCB et élaborer des politiques supplémentaires ? Comment la SNCB veut-elle regagner la confiance de ses voyageurs si elle ne prend même pas la peine de constater ce qui va mal et si elle n'en tire pas de conclusions pour améliorer son service ?