SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2017-2018 Zitting 2017-2018
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21 février 2018 21 februari 2018
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Question écrite n° 6-1777 Schriftelijke vraag nr. 6-1777

de Bert Anciaux (sp.a)

van Bert Anciaux (sp.a)

au ministre de la Justice

aan de minister van Justitie
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ASBL Globe Aroma - Descente de police - Conséquences pour notre État de droit VZW Globe Aroma - Inval door de politie - Gevolgen voor onze rechtstaat 
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perquisition
migration illégale
société sans but lucratif
aide sociale
éducation artistique
police
contrôle de police
huiszoeking
illegale migratie
organisatie zonder winstoogmerk
sociale bijstand
artistieke vorming
politie
politiecontrole
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21/2/2018Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 22/3/2018)
2/7/2018Antwoord
21/2/2018Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 22/3/2018)
2/7/2018Antwoord
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Question n° 6-1777 du 21 février 2018 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 6-1777 d.d. 21 februari 2018 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Le vendredi 8 janvier, une descente de police a été organisée de manière irrespectueuse dans une maison des arts subventionnée par la Communauté flamande à Bruxelles. Il s'agit ici d'une matière transversale parce que cette opération a été menée dans le cadre de compétences fédérales et au sein d'un organisme relevant de l'autorité flamande. La police aurait en outre agi à la demande de l'autorité fédérale et est elle-même un service bruxellois de police locale. La politique d'asile et la police sont des compétences fédérales. L'association sans but lucratif (ASBL) Globe Aroma relève quant à elle d'une compétence communautaire.

Ce vendredi soir, vingt-cinq agents ont fait irruption dans l'ASBL Globe Aroma qui accompagne des réfugiés et des sans-papiers dans des projets artistiques. Selon la police, l'inspection portait sur le fonctionnement de l'ASBL, mais au moins sept sans-papiers ont également été arrêtés à cette occasion.

La descente de police effectuée chez Globe Aroma s'inscrirait dans le cadre d'une inspection spéciale prévue par la législation sur les ASBL. Mais plusieurs sans-papiers se trouvaient également dans l'immeuble sis rue de la Braie. Une dizaine de personnes ont été arrêtées par la police.

Le porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ville parle d'un « contrôle multidisciplinaire », mais ne peut confirmer que des personnes ont été arrêtées. La directrice artistique, Els Rochette, parle d'une opération de police musclée. « Environ ving-cinq agents ont fait irruption dans le bâtiment. Ils étaient très agressifs » a-t-elle témoigné.

Les collaborateurs de l'ASBL, qui accompagnent des réfugiés et des demandeurs d'asile dans des projets artistiques, ont été expulsés du bâtiment par la police. Un des sans-papiers a également été menotté. Koen Verbert de l'ASBL Globe Aroma a parlé d'une atmosphère tendue.

Le bourgmestre, Philippe Close (PS), va demander un rapport sur la descente qui a eu lieu dans l'ASBL Globe Aroma. Celle-ci se serait déroulée de manière très « musclée » et le bourgmestre bruxellois voudrait obtenir des éclaircissements à ce sujet. Des agents de police de la zone de Bruxelles-Capitale-Ixelles ont également été impliqués dans l'opération.

« C'est avant tout une action qui a été initiée par les autorités fédérales », explique Maïté Van Rampelbergh, porte-parole du bourgmestre Philippe Close. « Les policiers de la Ville de Bruxelles étaient présents en soutien. Nous trouvons Globe Aroma une cible surprenante, étant donné qu'il s'agit d'une ASBL culturelle qui vise à impliquer les réfugiés et les sans-papiers dans la société. »

Beaucoup de gens ont déjà réagi sur le fait que la descente a eu lieu dans une maison des arts ouverte qui tente d'établir un lien de confiance avec des réfugiés et des sans-papiers. Selon l'ASBL Globe Aroma, l'action s'est déroulée de manière brutale.

Le ministre ou les services de la Justice étaient-ils demandeurs de cette intervention ? La Justice y a-t-elle été associée ? Le ministre peut-il expliquer pourquoi cette descente éhontée devait avoir lieu ? Est-ce une manière d'impressionner les sans-papiers ? Se rend-on compte que ce procédé rend impossible la moindre activité avec des sans-papiers ? Le ministre peut-il être tolérer ce genre de rafles, où l'on arrête des personnes innocentes ? Que pense-t-il de ces méthodes où tous les moyens sont bons pour empêcher toute personne ne disposant pas de titre séjour valable de vivre normalement dans notre pays ? Le ministre pense-t-il comme moi que cette façon de faire remet en cause les règles de base de notre État de droit ?

 

Op vrijdag 8 februari 2018 werd op een brutale wijze een inval georganiseerd in een door de Vlaamse Gemeenschap gesubsidieerd kunstenhuis in Brussel. Het betreft hier een transversale aangelegenheid, omdat deze inval gebeurde binnen het kader van federale bevoegdheden en binnen een instelling die valt onder de Vlaamse overheid. De politie zou bovendien op vraag van de federale overheid gehandeld hebben en is zelf een lokale Brusselse politiedienst. Asiel en politie zijn federale bevoegdheden. De vereniging zonder winstoogmerk (vzw) Globe Aroma is dan weer een Gemeenschapsbevoegdheid.

Bij de vzw Globe Aroma, die vluchtelingen en sans-papiers begeleidt met artistiek werk, zijn die vrijdagavond vijfentwintig agenten binnengevallen. Volgens de politie ging het om een inspectie op de werking van de vzw, maar daarbij zijn ook zeker zeven sans-papiers gearresteerd.

De politie-inval bij Globe Aroma zou kaderen in een bijzondere inspectie van de vzw-wetgeving. Maar in het gebouw in de Moutstraat waren ook verschillende sans-papiers aanwezig. Het ging om een tiental personen die door de politie werden opgepakt.

De woordvoerder van de politiezone Brussel Stad spreekt van een « multidisciplinaire controle », maar kan niet bevestigen dat er mensen zijn gearresteerd. Artistiek directeur Els Rochette heeft het over een gespierde politieactie. « Ongeveer vijfentwintig agenten zijn het gebouw binnengevallen. Zij waren erg agressief », getuigt Rochette.

De medewerkers van de vzw, die vluchtelingen en asielzoekers begeleidt met artistiek werk, zijn uit het gebouw gezet door de politie. Een van de sans-papiers is ook gehandboeid. Koen Verbert van Globe Aroma sprak van een gespannen sfeer.

Burgemeester Philippe Close (PS) gaat een rapport opvragen over de inval bij vzw Globe Aroma. Die zou erg « gespierd » verlopen zijn en daar wil de Brusselse burgervader meer duidelijkheid over. Bij de actie waren ook politieagenten van de zone Brussel Hoofdstad Elsene betrokken.

« Het is vooral een actie die vanuit de federale overheid werd opgestart », klinkt het bij Maïté Van Rampelbergh, woordvoerster van burgemeester Close. « De politiemensen van de stad Brussel waren aanwezig ter ondersteuning. We vonden dit wel een opmerkelijk doelwit, want het is een culturele vzw die inzet op het betrekken van vluchtelingen en mensen zonder papieren in de maatschappij. »

Er kwam al veel reactie op het feit dat de inval gebeurde bij een open kunstenhuis dat een vertrouwensband probeert op te bouwen met vluchtelingen en mensen zonder papieren. De actie verliep volgens de vzw Globe Aroma hardhandig.

Waren de geachte minister of de diensten van Justitie vragende partij voor deze inval ? Was Justitie hierbij betrokken ? Kan de minister verklaren waarom deze brutale inval diende te gebeuren ? Wil men op die wijze mensen zonder papieren afdreigen ? Beseft men dat op die wijze elke werking met mensen zonder papieren onmogelijk wordt gemaakt ? Kan hij akkoord gaan met zulke razzia's, waarbij onschuldigen opgepakt worden ? Hoe staat hij tegenover deze methodiek, waarbij blijkbaar elk middel heilig is om mensen zonder geldige verblijfspapieren het onmogelijk te maken hier bij ons normaal te leven ? Is hij het met me eens dat op zulke wijze de basisregels van onze rechtsstaat op de helling worden gezet ?

 
Réponse reçue le 2 juillet 2018 : Antwoord ontvangen op 2 juli 2018 :

Le projet BELFI est axé sur les personnes physiques et les personnes morales.

Concernant les personnes physiques, le projet vise différentes formes de fraude, à savoir les fraudes sociale, fiscale et environnementale, commises par des personnes physiques qui ont le statut de FTF ou qui sont soupçonnées d'infractions en matière de terrorisme, de drogue, de faux documents et d'armes, en créant une structure de travail qui permettra de mettre un terme aux indemnités et allocations indûment perçues et de les récupérer, ainsi que d'établir les éléments constitutifs de fraude en vue de poursuites judiciaires.

Pour ce qui est des personnes morales, des contrôles sont effectués dans le cadre du projet BELFI dans des associations et des sociétés pour lesquelles il existe des indications qu'elles :

– sont impliquées dans le recrutement de personnes pour la lutte armée ;

– contribuent au processus de radicalisation de personnes ;

– apportent un appui logistique à des personnes dans leur déplacement vers une zone de conflit ;

– soutiennent financièrement les familles des personnes parties dans une zone de conflit ;

– sont liées à des dossiers de terrorisme, de drogue, d'armes et de faux documents.

BELFI n'est donc pas appliqué dans le cadre de la recherche d'étrangers sans titre de séjour valable. Naturellement, si des personnes sans titre de séjour valable sont découvertes, il en sera fait une constatation.

BELFI contribue donc :

– à la sauvegarde des intérêts de l'État belge dans la lutte contre le financement du terrorisme ;

– au soutien d'autres organismes dans leur lutte contre le terrorisme ;

– à l'asphyxie financière de groupes terroristes et de ceux qui participent à leurs activités ;

– à l'échange d'information dans le cadre des Local Task Forces du ressort de la cour d'appel de Bruxelles ;

– au signalement aux autorités compétentes d'éventuelles autres infractions constatées ;

– à la dissuasion d'activités illégales ;

– au rétablissement des principes du droit (plan Canal) ;

– à une meilleure conception générale de la situation sur le terrain.

Le projet a déjà engrangé de bons résultats (non-versement d'allocations indues à des FTF et lutte contre le terrorisme, la drogue, les armes, les faux documents). En 2017, 60 procès-verbaux ont été établis pour fraude sociale dans le chef de personnes physiques et 380 dossiers ont été ouverts par le parquet et les services d'inspection lors du contrôle de 179 personnes morales. Dans ce cadre, 157 infractions ont été relevées et 57 établissements ont été fermés.

Les actions se déroulent dans le cadre légal et les limites des compétences des services concernés. Dans le cadre de BELFI, les actions sont abordées de manière intégrée et intégrale : tous les services concernés coordonnent leurs actions et collaborent. Concernant l'axe « personnes physiques », les instances concernées assurent un suivi permanent et pluridisciplinaire. Quant à l'axe « personnes morales », un modèle de travail a été développé qui fait intervenir ensemble des partenaires fixes et variables dans des entités sélectionnées en vue d'un contrôle.

Pour ce qui est des services de police, ceux-ci peuvent toujours pénétrer dans les lieux accessibles au public, afin d'effectuer des constatations (article 26 de la loi sur la fonction de police). En outre, ils peuvent prêter assistance aux différents services d'inspection administrative (article 44 de la loi précitée). Conformément à la législation spécifique qui leur est applicable, ces services d'inspection peuvent pénétrer dans les lieux accessibles au public ou non (par exemple, les services d'inspection sociale peuvent pénétrer dans tous les lieux de travail (article 23 du Code pénal social). Il va de soi que les différents services impliqués doivent suivre dans leurs activités la législation qui leur est applicable. Les cours et tribunaux exercent un contrôle à cet égard.

BELFI ne poursuit pas de finalité purement judiciaire et le ministère public n'autorise dès lors pas les actions. Évidemment, il dirige par contre leurs aspects judiciaires (par exemple, suivi judiciaire d'infractions constatées pendant le contrôle). La coordination opérationnelle est assurée par la police fédérale de Bruxelles. Le ministre de la Justice, n'intervient pas dans l'organisation et le suivi des actions BELFI.

Le vendredi 9 février 2018, une opération de contrôles BELFI était organisée avec le concours de la zone de police Bruxelles-Ixelles. Différentes objectifs avaient été fixés, comme à l’habitude. Un second contrôle simultané était prévu dans le proche voisinage de l’ASBL Globe Aroma, ce qui a entraîné une présence accrue de policiers en uniforme.

Les services suivants étaient présents : outre la police judiciaire fédérale (PJF), la zone de police Bruxelles-Ixelles, l’Office national de l’emploi (ONEm), l’Office national de sécurité sociale (ONSS), le service public fédéral (SPF) finances, l’Office des étrangers ainsi que l’inspection régionale bruxelloise.

Le contrôle multidisciplinaire de l’ASBL Globe Aroma avait été demandé par la zone de police Bruxelles-Ixelles, conformément aux objectifs du projet BELFI.

Différents manquements ont été constatés en ce qui concerne la gestion de l’ASBL (registre des membres manquant, pas de procès-verbal des assemblées générales, ni de bilans, ni d’extraits de compte, ni de contrats pour les bénévoles, pas de rapport des activités et pas de contrat de location). On peut aussi relever l’absence de journal de recettes et de pièce justificative des recettes (infractions fiscales), pas de contrat de stage pour les deux stagiaires, etc. Un procès-verbal a été dressé et est transmis à l’auditorat du travail de Bruxelles. Sept personnes en séjour illégal ont été emmenées (parmi lesquelles deux ont été écrouées). Deux autres personnes ont fait l’objet d’une arrestation administrative. Suite aux événements un procès-verbal a été rédigé par la police locale à charge de certains responsables ayant provoqué les incidents ( entre autres pour rébellion et outrage).

Het project « BELFI » is gericht op natuurlijke en rechtspersonen.

Wat de natuurlijke personen betreft, viseert het project verschillende vormen van fraude, met name sociale, fiscale en leefmilieufraude, begaan door natuurlijke personen met het statuut van FTF, of die verdacht worden van misdrijven inzake terrorisme, drugs, valse documenten en wapens, door het opzetten van een werkstructuur die moet toelaten om ten onrechte ontvangen vergoedingen en steuntoelagen stop te zetten en terug te vorderen, alsmede om de constitutieve elementen van fraude aan te tonen met het oog op gerechtelijke vervolging.

Wat de rechtspersonen betreft, worden via BELFI controles uitgevoerd bij verenigingen en vennootschappen waarvan er aanwijzingen zijn dat zij :

– betrokken zijn bij de rekrutering van personen voor de gewapende strijd ;

– bijdragen tot het radicaliseringsproces van personen ;

– logistieke ondersteuning geven aan personen bij hun verplaatsing naar een conflictzone ;

– financiële steun verlenen aan de families van degenen die naar een conflictzone vertrokken zijn ;

– gerelateerd zijn aan terrorisme, drugs, wapens, valse documenten.

BELFI wordt dus niet toegepast in het kader van het opsporen van vreemdelingen zonder geldige verblijfstitel. Uiteraard zal, indien personen zonder geldige verblijfstitels worden aangetroffen, daarvan wel een vaststelling gemaakt worden.

BELFI draagt aldus bij tot :

– het vrijwaren van de belangen van de Belgische Staat in de strijd tegen de financiering van het terrorisme ;

– het ondersteunen van andere instellingen in hun strijd tegen het terrorisme ;

– het financieel droogleggen van terroristische groepen en van zij die deelnemen aan de activiteiten ervan ;

– de informatie-uitwisseling in de schoot van de Local Task Forces in het rechtsgebied van het hof van beroep van Brussel ;

– het melden van eventuele andere vastgestelde inbreuken aan de bevoegde autoriteiten ;

– het ontraden van illegale activiteiten ;

– het herstel van de Rule of Law (Kanaalplan) ;

– een betere algemene beeldvorming van de toestand op het terrein.

Het project heeft reeds goede resultaten bereikt (verhinderen van onrechtmatige uitkeringen aan FTF en aanpak van terrorisme, drugs, wapens, valse documenten). In 2017 werden 60 processen-verbaal wegens sociale fraude opgesteld tegen natuurlijke personen en bij de controle van 179 rechtspersonen 380 dossiers geopend door het parket en de inspectiediensten. Hierbij werden 157 vaststellingen van misdrijven verricht en 57 sluitingen van inrichtingen uitgevoerd.

De acties gebeuren binnen het wettelijk kader en binnen de bevoegdheden van de betrokken diensten. In het kader van BELFI worden de acties op geïntegreerde en integrale wijze aangepakt : alle betrokken diensten stemmen hun acties op elkaar af en werken samen. Wat de as « natuurlijke personen » betreft, bestaat een permanente en multidisciplinaire opvolging door alle betrokken instanties. Inzake de as « rechtspersonen » werd een werkmodel opgezet dat vaste en variabele partners samen laat optreden op geselecteerde entiteiten met het oog op controle.

Wat de politiediensten betreft : deze kunnen steeds alle voor het publiek toegankelijke plaatsen betreden om vaststellingen te verrichten (artikel 26 van de wet op het politieambt – WPA). Daarnaast kunnen zij bijstand verlenen aan de verschillende administratieve inspectiediensten (artikel 44 WPA). Deze inspectiediensten hebben, overeenkomstig de op hen toepasselijke bijzondere wetgeving, de mogelijkheid om publiek toegankelijke of niet voor het publiek toegankelijke plaatsen te betreden (bijvoorbeeld, wat de sociale inspectiediensten betreft, de bevoegdheid om elke plaats waar arbeid verricht wordt te betreden (artikel 23 Sociale Strafwetboek.)). Het spreekt voor zich dat de verschillende betrokken diensten bij hun werkzaamheden de op hen van toepassing zijnde wetgeving dienen te volgen. De hoven en rechtbanken oefenen daar toezicht op uit.

BELFI heeft geen puur gerechtelijke finaliteit en het openbaar ministerie machtigt de acties dan ook niet. Zij stuurt uiteraard wel de gerechtelijke aspecten ter zake (bijvoorbeeld de gerechtelijke opvolging van tijdens de controle vastgestelde misdrijven). De operationele coördinatie ligt in handen van de federale politie van Brussel. De minister van Justitie komt niet tussen bij de organisatie en de opvolging van de BELFI-acties.

Op vrijdag 9 februari 2018 werd een BELFI-controleoperatie georganiseerd met de medewerking van de politiezone Brussel-Elsene. Een tweede gelijktijdige controle, gepland in de nabijheid van de VZW Globe Aroma, leidde tot een verhoogde aanwezigheid van politieambtenaren in uniform.

De volgende diensten waren aanwezig : naast de federale gerechtelijke politie (FGP), de politiezone Brussel-Elsene, de Rijksdienst voor arbeidsvoorziening (RVA), de Rijksdienst voor sociale zekerheid (RSZ), de federale overheidsdienst (FOD) Financiën, de Dienst vreemdelingenzaken en de Brusselse gewestelijke inspectie.

De multidisciplinaire controle van de VZW Globe Aroma was gevraagd door de politiezone Brussel-Elsene, overeenkomstig de doelstellingen van het BELFI-project.

Er werden verschillende tekortkomingen vastgesteld met betrekking tot het beheer van de VZW (ontbrekend ledenregister, geen notulen van de algemene vergaderingen, geen balansen, geen rekeninguittreksels, geen overeenkomsten voor de vrijwilligers, geen activiteitenverslagen en geen huurovereenkomst). Er kan ook worden gewezen op de afwezigheid van een dagboek van ontvangsten en van een bewijsstuk van de ontvangsten (fiscale strafbare feiten), geen stageovereenkomst voor de twee stagiairs, enz. Er werd een proces-verbaal opgesteld dat aan het arbeidsauditoraat te Brussel wordt overgezonden. Zeven personen zonder wettig verblijf werden meegenomen (van wie er twee werden opgesloten). Twee andere personen werden bestuurlijk aangehouden. Naar aanleiding van de gebeurtenissen heeft de lokale politie een proces-verbaal opgesteld lastens bepaalde verantwoordelijken die de incidenten hebben veroorzaakt (onder andere wegens weerspannigheid en smaad).