SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2016-2017 Zitting 2016-2017
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14 avril 2017 14 april 2017
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Question écrite n° 6-1385 Schriftelijke vraag nr. 6-1385

de Jean-Jacques De Gucht (Open Vld)

van Jean-Jacques De Gucht (Open Vld)

au ministre de la Justice

aan de minister van Justitie
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Crocheteurs de serrures et matériel facilitant l'effraction - Vente libre - Contrôle - Prévention des cambriolages Slotenbrekers en inbraakmateriaal - Vrije verkoop - Handhaving - Inbraakpreventie 
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vol
quincaillerie
menuiserie
vente
automatisation
lutte contre la délinquance
diefstal
ijzerhandel
schrijnwerk
verkoop
automatisering
strijd tegen de misdadigheid
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14/4/2017Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 18/5/2017)
3/11/2017Rappel
9/1/2018Antwoord
14/4/2017Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 18/5/2017)
3/11/2017Rappel
9/1/2018Antwoord
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Aussi posée à : question écrite 6-1384 Aussi posée à : question écrite 6-1384
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Question n° 6-1385 du 14 avril 2017 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 6-1385 d.d. 14 april 2017 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Quant au caractère transversal de la question : les différents gouvernements et tous les chaînons du système de sécurité sont d'accord sur les phénomènes contre lesquels il faudra lutter en priorité ces quatre prochaines années. Ils sont définis dans la note-cadre de Sécurité intégrale et le Plan national de sécurité pour la période 2016-2019, et ont été débattus lors d'une conférence interministérielle à laquelle les acteurs de la police et de la justice ont également participé. Cette question concerne dès lors une compétence régionale transversale, les Régions intervenant surtout dans le volet préventif.

Différents sites internet qui s'adressent spécifiquement à notre pays, font de la publicité pour des crocheteurs automatiques de serrures. Il s'agit d'appareils qui peuvent forcer très rapidement à peu près toutes les serrures. Il est évident que la vente libre de ces appareils que l'on peut se procurer d'un simple clic de souris va à l'encontre des nombreuses initiatives prises par les Régions et les autorités locales en matière de prévention des cambriolages.

J'aimerais dès lors obtenir une réponse aux questions complémentaires que voici :

1) La vente de ces crocheteurs automatiques de serrures et autres appareils permettant de forcer simplement et rapidement les serrures d'habitations et de véhicules de transport pose-t-elle problème eu égard à tous les efforts qui sont consentis au quotidien dans la lutte contre les cambrioleurs ?

2) Ces appareils sont-ils utilisés sur le terrain par des cambrioleurs et les services de police découvrent-ils souvent ce type de dispositif lorsqu'ils appréhendent des cambrioleurs ?

3) Êtes-vous disposé à intervenir contre les sites web qui s'adressent à notre pays et proposent à la vente ce matériel d'effraction ? Disposez-vous d'un nombre suffisant d'instruments légaux à cet effet ?

4) Dans quelle mesure jugez-vous la vente de ce type d'appareils sur internet conciliable avec les diverses campagnes publiques de prévention des cambriolages, qui doivent justement prémunir les citoyens contre les cambrioleurs ?

5) Êtes-vous disposé à mettre fin à la vente libre de ce type de dispositifs pour cambrioleurs ? Dans la négative, pourquoi ?

 

Wat betreft het transversaal karakter: de verschillende regeringen en schakels in de veiligheidsketen zijn het eens over de fenomenen die de komende vier jaar prioritair moeten worden aangepakt. Die staan gedefinieerd in de kadernota integrale veiligheid en het nationaal veiligheidsplan voor de periode 2016-2019, en werden besproken tijdens een interministeriële conferentie, waarop ook de politionele en justitiële spelers aanwezig waren. Het betreft aldus een transversale Gewestaangelegenheid waarbij de rol van de gewesten vooral ligt in het preventieve luik.

Op diverse internetsites die zich specifiek op ons land richten (zie link als bijlage bij deze vraag ) wordt reclame gemaakt voor automatische lockpicks. Het betreft apparaten die zeer snel ongeveer alle sloten kunnen openbreken. De gewesten en de lokale overheden zetten zich zwaar in wat betreft inbraakpreventie, maar het spreekt voor zich dat de vrije verkoop van deze toestellen via een eenvoudige muisklik hiermee niet spoort.

Ik had dan ook graag een antwoord gekregen op de volgende aanvullende vragen:

1) Kan u aangeven of de verkoop van dergelijke automatische lockpicks en andere apparaten die eenvoudig en snel sloten van woningen en vervoersmiddelen kunnen openbreken problematisch zijn in het licht van de inspanningen die dagdagelijks geleverd worden in de strijd tegen inbrekers?

2) Worden dergelijke toestellen op het terrein door inbrekers gebruikt en treffen de politiediensten dikwijls dergelijk materiaal aan wanneer zij inbrekers vatten?

3) Bent u bereid op te treden tegen de websites die zich tot ons land richten en dergelijke inbrekersapparatuur te koop aanbieden en beschikt u hiervoor over voldoende wettelijke instrumenten?

4) Hoe rijmt u verkoop op internet van dit soort apparaten met de diverse overheidscampagnes voor inbraakpreventie, die burgers juist moet wapenen tegen inbrekers?

5) Bent u bereid de vrije verkoop van dit soort apparaten voor inbrekers te stoppen? Zo nee, waarom niet?

 
Réponse reçue le 9 janvier 2018 : Antwoord ontvangen op 9 januari 2018 :

1) La police fédérale ne dispose pas des données chiffrées concernant l’utilisation de crocheteurs automatiques de serrures et d’autres appareils permettant de forcer simplement et rapidement des serrures.

Sur la base des informations transmises aux services centraux par les unités de terrain, la police fédérale en conclut que certains auteurs et groupes d'auteurs y ont recours.

Par ailleurs, il est signalé que de tels appareils sont également utilisés de manière légitime par des serruriers.

2) La police fédérale (en l'occurrence la DJSOC/Vols) ne tient pas de chiffres à jour concernant la découverte de tels appareils ou outils mécaniques. Ces données ne sont pas non plus enregistrées en tant que telles dans la Banque de données nationale générale (BNG).

Sur la base des informations transmises par les unités de terrain à la DJSOC/Vols de la police fédérale, il peut être conclu que de tels appareils sont effectivement découverts de temps à autre. Sans pouvoir le quantifier de manière précise, il peut être supposé que ces appareils sont très certainement utilisés par des cambrioleurs chevronnés et que le recours à ces appareils les rend plus efficaces lors de leurs activités criminelles.

3) À l’heure actuelle, les magistrats disposent déjà des voies de recours nécessaires pour décider de bloquer l’accès aux sites web dont le contenu est considéré comme illégal.

Lors de la découverte d'un site web dont le contenu est considéré comme illégal, la première étape consiste à déterminer la situation géographique des serveurs où les données sont stockées. Si le serveur se trouve en Belgique, il pourra alors être procédé immédiatement à une saisie de fait du serveur ou à la suppression des données sur la base de l'article 39bis du Code d'instruction criminelle. Si le serveur se trouve à l’étranger, il devra alors être procédé à une saisie de données en collaboration avec les services compétents des pays concernés.

La procédure pour bloquer l’accès aux sites web est complexe, surtout pour les sites web qui sont hébergés à l’étranger.

Dans ce contexte, il convient également de se demander si des appareils tels que des sets de lockpicking peuvent être considérés comme des objets illégaux. En effet, ces appareils sont également utilisés à des fins professionnelles par des serruriers, garagistes, etc., qui, de bonne foi, viennent en aide au citoyen bloqué à l’extérieur de son domicile ou de sa voiture.

Une possibilité existe toutefois dans l’approche d’un usage illégitime de ces appareils, à savoir l'ouverture d’une serrure sans avoir obtenu l’autorisation du propriétaire ou de l’utilisateur légitime.

Conformément à l’article 487, alinéa 1er, du Code pénal, sont qualifiés de « fausses clefs » : « tous crochets, rossignols, passe-partout, clefs imitées, contrefaites ou altérées. »

En termes d’incrimination, l’usage illégitime de sets de lockpicking peut être assimilé à l’usage de fausses clefs.

4) & 5) Il est renvoyé au ministre de l'Intérieur, étant donné sa compétence en la matière concernant la prévention de la criminalité.

1) De federale politie beschikt niet over cijfergegevens met betrekking tot het gebruik van automatische « lockpicks » en andere toestellen die eenvoudig en snel sloten kunnen openen.

Op basis van de informatie die door de terreineenheden werd overgemaakt aan de centrale diensten, geeft de federale politie aan dat er daders en dadergroepen zijn die hiervan gebruik maken.

Anderzijds wordt er op gewezen dat dergelijke apparaten ook legitiem gebruikt worden door slotenmakers.

2) De federale politie (in casu de dienst DJSOC/Diefstallen) houdt geen cijfers bij van de ontdekking van dergelijke mechanische hulpmiddelen en apparaten. Ze worden ook niet als dusdanig geregistreerd in de ANG (Algemene Nationale Gegevensbank).

Gebaseerd op de informatie die de eenheden op het terrein aan de centrale dienst DJSOC/Diefstallen van de federale politie overmaakt, kan worden geconcludeerd dat dergelijke toestellen inderdaad van tijd tot tijd ontdekt worden. Zonder exact te kunnen kwantificeren, kan ervan worden uitgegaan dat deze toestellen zeker worden gebruikt door geroutineerde inbrekers en dat dit gebruik hen efficiënter maakt in hun criminele activiteiten.

3) Momenteel beschikken magistraten reeds over de nodige rechtsmiddelen om te beslissen om de toegang te blokkeren tot websites die als illegaal beschouwde inhoud bevatten.

Bij het ontdekken van een internetsite met als illegaal beschouwde inhoud dient in de eerste plaats bepaald te worden wat de geografische ligging is van de servers waar de gegevens zijn opgeslagen. Bevindt de server zich in België, dan zal onmiddellijk tot een feitelijke inbeslagneming van de server of het wissen van de gegevens op basis van artikel 39bis van het Wetboek van strafvordering kunnen worden overgegaan. Situeert de server zich in het buitenland, dan dient het databeslag te gebeuren in samenwerking met de bevoegde diensten in die betrokken landen.

De procedure om de toegang te blokkeren tot websites is een complex gegeven, vooral als het gaat om websites die gehost worden in het buitenland.

In deze context dient ook de vraag te worden gesteld of toestellen als « lockpicking sets » beschouwd kunnen worden als illegale voorwerpen. Deze toestellen worden namelijk ook beroepsmatig gebruikt door slotenmakers, garagisten, enz., om burgers die zich buitengesloten hebben uit hun woning of wagen, te goeder trouw te helpen om sloten te openen.

Een mogelijkheid bestaat wel in de aanpak van het onrechtmatig gebruik van deze toestellen, met name het – zonder toestemming van de rechtmatige eigenaar of gebruiker – openen van een slot.

Volgens artikel 487, eerste lid, van het Strafwetboek worden als « valse sleutels » genoemd : « alle haken, opstekers, lopers, nagebootste, nagemaakte of vervalste sleutels. ».

Op het vlak van de strafbaarstelling kan het onrechtmatig gebruik van « lockpicking sets gelijkgesteld worden aan het gebruik van valse sleutels ».

4) & 5) Er wordt verwezen naar de minister van Binnenlandse Zaken, gelet op diens bevoegdheid ter zake van criminaliteitspreventie.