COMEQUITAS examine l'impact de la crise de la COVID-19 sur les femmes
Le lundi 22 février 2021, le Comité d’avis pour l'égalité des chances entre les femmes et les hommes s'est réuni pour discuter de l'impact de la crise COVID-19 sur les femmes.
Au cours de cette audition, les experts suivants sont intervenus :
- M. Christophe Cocu, Directeur général de la Ligue des Familles ;
- Mme Christine Mahy, Secrétaire générale du RWLP - Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté.
M. Christophe Cocu a cité différents aspects du premier verrouillage tels que le régime de congé parental et la durée des mesures. L'impact de la deuxième vague a également été discuté. Enfin, il a évoqué les conséquences pour les écoles et les crèches.
Le problème est particulièrement aigu pour les parents ayant des horaires de travail atypiques, pour les ménages à faibles revenus et pour les familles monoparentales. Souvent, un des partenaires doit s'occuper des enfants tandis que l'autre télétravaille. En outre, les coûts des ménages ont augmenté, en particulier pour les ménages les plus vulnérables.
7 parents sur 10 (69%) ne se sont pas sentis soutenus par la politique pendant la crise de la COVID-19. Les mesures prises par le gouvernement s'adressent principalement aux familles "traditionnelles".
M. Cocu a également mentionné 3 mesures positives pour soutenir les femmes : la levée du plafond imposé par la service des créances alimentaires, l'assouplissement de la fin du congé de maternité et l'extension du congé de paternité.
En conclusion, on vit des temps difficiles pour les familles et les femmes. COVID-19 a sapé le réseau de soutien aux familles, en particulier l'entraide entre les femmes.
Mme Christine Mahy a déclaré que COVID-19 a mis en évidence la solitude dans la société ; il faut également s'attaquer aux problèmes de logement. Selon elle, il devrait y avoir un soutien supplémentaire pour les familles. La crise a mis en évidence l'inégalité entre les différentes classes.
Mme Mahy a en outre indiqué que, lorsqu'il s'agit de données numériques, il ne faut pas se baser sur des moyennes mais sur la réalité économique.
Le dossier n° 7-197 se trouve sur le site web du Sénat.
