Thé-Matiques : l'influence des médias sociaux sur l'image de soi des jeunes filles et des (jeunes) femmes

La seconde rencontre Thé-matiques a eu lieu le 11 mars 2022.

Cet événement fait partie d'une série de réunions informelles, au cours desquelles les personnes invitées, experts du vécu et sénateurs, discutent entre elles. Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre des activités organisées à l'occasion du 100^e anniversaire de la prestation de serment de la première femme parlementaire belge, Mme Marie Janson.

Cette réunion était axée sur l'influence qu'ont les médias sociaux sur l'image que les jeunes filles et les (jeunes) femmes se font d'elles-mêmes.

Ont participé au débat :

• Morgane Gielen - photographe, livre photo No Babes.
• Katleen Gils - photographe, livre photo No Babes.
• Romy Schlimbach - mannequin grande taille, assistante sociale, influenceuse
• Marie Schollaert - étudiante en communication UGent
• Marijne Van Boeckel - Fresh Faces – je bent jong en je weet wat
• Annelies Van Den Haute - psychologue clinicienne - sexologue - influenceuse body positivity
• Laura Vandenbosch - professeur au Leuven School for Mass Communication Research
• Eline Vanduyver - No Babes - fondatrice
• Tina Veracht - étudiante en master en sciences politiques UGent
• Matti Verbeeck - influenceuse #elklijfeenschoonlijf

Les participantes ont échangé leurs expériences avec la présidente du Sénat, Mme Stephanie D'Hose.
Un certain nombre de thèmes ont été abordés, à savoir :

• Les adolescents/jeunes adultes ont souvent tendance à se comparer aux autres. Les médias sociaux observent ces comparaisons avec une loupe. Quelle influence cela a-t-il sur l'image de soi ?
• Est-il utile de fixer une limite d'âge pour l'utilisation d'Instagram, par exemple 16 ou 18 ans ?
• Est-ce une bonne idée de lancer « Instagram Kids » ?
• Quel est l'état de la législation relative aux médias sociaux ?
Pourquoi une directive européenne est-elle préférable à une législation nationale ?
• Est-il souhaitable/nécessaire de prévoir un algorithme sur Instagram permettant de faire apparaître les messages de body positivity ?
• Les messages de body positivity publiés sur les médias sociaux peuvent-ils aussi avoir un effet négatif ?
• Les images sont-elles souvent sexualisées ou destinées à promouvoir des produits ?
• Faut-il prévoir des avertissements obligatoires, indiquant par exemple qu'une photo a été retouchée ?
• Quel est le rôle des parents dans le développement de l'image de soi des adolescents vis-à-vis de leur apparence et dans l'utilisation des médias sociaux ?
• À partir de quand peut-on parler d'une image de soi perturbée ?
• Y a-t-il quelque chose à redire à la présence de femmes sexy dans les médias, la publicité et les médias sociaux ?
• La publication de selfies par les jeunes femmes leur permet-elle de s'autonomiser et de résister à l'idéal de beauté dominant ?
• Dans quelle mesure le fait de poster des selfies sur Instagram est-il un moyen de résister à la représentation stéréotypée et irréaliste des femmes dans les médias de masse ?

Après cette réunion très intéressante, les participantes ont eu l'occasion de visiter l'exposition « Le défi d'être sénatrice : 100 ans de femmes en politique (belge) ».

 

 

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