À l'agenda de mardi matin figuraient les priorités de la politique extérieure et de sécurité commune et de la politique de sécurité et de défense commune de l'UE.
Zeljana Zovko, vice-présidente de la Commission des affaires étrangères du Parlement européen, a introduit le débat. La PESC et la PSDC ont débuté en 1993, le Traité de Lisbonne a marqué le début d'une nouvelle phase avec la création du poste de Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi qu'avec la mise en place du Service européen pour l'action extérieure.
Delphine Pronk, présidente du Comité politique et de sécurité de l'UE et directrice politique adjointe du Service européen pour l'action extérieure a pris la parole au nom de Josep Borrell Fontelles, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Le message principal qu'elle fait passer est le rôle que les parlements nationaux devraient jouer, afin d'expliquer aux citoyens pourquoi la PESC et la PSDC sont si importantes. Plusieurs défis sur la scène internationale rendent cette politique d'autant plus pertinente aujourd'hui. Il suffit de penser à la situation en Russie, à la guerre en Ukraine, au conflit en Israël, aux défis de l'élargissement de l'UE, au rôle de la Chine, etc.