7/2/2017
Le 27 janvier 1945, Auschwitz était libéré. Aujourd'hui, la 'Journée commémorative du génocide perpétré par l'Allemagne nazie' s'inscrit dans le cadre de l'éducation à la mémoire proposée par le Sénat. À cette occasion, des jeunes dialoguent avec des anciens combattants et d'autres témoins de la guerre.
Lors de sa séance plénière du 27 janvier 2017, le Sénat a honoré la mémoire des victimes de l'Holocauste. Il y a précisément 72 ans, le 27 janvier 1945, Auschwitz, le plus grand complexe concentrationnaire ayant jamais existé, était libéré par les troupes alliées. Il y a quelques années, les Nations unies ont déclaré cette date symbolique 'Journée internationale de la Mémoire des Victimes de la Shoah'. Et, dans la foulée, le gouvernement belge a proclamé le 27 janvier 'Journée commémorative du génocide perpétré par l'Allemagne nazie '.
Le Sénat attache une importance particulière à la commémoration des guerres et de leurs vicitimes. Il rend ainsi un hommage mérité aux victimes elles-mêmes et à toutes les personnes qui subissent encore aujourd'hui les conséquences des guerres. L'éducation à la mémoire aide les jeunes à se rendre compte du privilège qu'ils ont de pouvoir vivre dans une démocratie qui garantit les libertés et les droits fondamentaux. Ils peuvent ainsi voir combien la paix, la démocratie et les droits de l'homme sont fragiles, ne vont pas de soi et ont été acquis au prix de lourds sacrifices consentis par les générations de leurs grands-parents et arrière-grands-parents.
Se souvenir et commémorer, c'est aussi bien plus que jeter un regard rétrospectif sur l'histoire et organiser des cérémonies ou y assister. Cela aide à mieux comprendre le passé. Ce n'est que lorsque nous comprenons les mécanismes pouvant mener à la violence, à la guerre ou aux génocides que nous pouvons décrypter les défis qui se posent aujourd'hui et les relever de manière adéquate. Le souvenir sert aussi à se remettre personnellement en question et à s'interroger sur l'attitude et l'engagement que notre époque requiert.
Concrètement, le Sénat s'associe chaque année à la commémoration de l'Armistice de la Première Guerre mondiale le 11 novembre et de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe le 8 mai. Des jeunes sont chaque fois invités à assister à la cérémonie commémorative officielle et à débattre ensuite avec des anciens combattants et d'autres témoins de la guerre. Ils peuvent ainsi réfléchir ensemble aux événements vécus durant cette période et à la signification à leur donner.