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Question écrite n° 4-6773

de Christine Defraigne (MR) du 2 février 2010

au secrétaire d'État à la Mobilité, adjoint au Premier Ministre

Aéroport de Bruxelles-National - Services aéroportuaires - Nouveaux opérateurs éventuels - Décision de désignation - Critères - Concertation avec les syndicats des opérateurs actuels

aéroport
Brussels Airport Company
assistance en escale

Chronologie

2/2/2010Envoi question (Fin du délai de réponse: 4/3/2010)
9/2/2010Réponse

Question n° 4-6773 du 2 février 2010 : (Question posée en français)

Le débat sur l'arrivée de nouveaux opérateurs prestant des services d'assistance au sol (handling), notamment le chargement et le déchargement des bagages et du fret des avions, atteint son paroxysme.

Fin octobre 2011, la licence actuelle des entreprises de manutention Aviapartner et Flightcare prendra fin. Il s'agit de l'autorisation légale pour prester sur le site aéroportuaire des services de manutention pour les sociétés aériennes.

Vous avez demandé à l'Université d'Anvers une étude afin de déterminer l'impact sur les prix et sur le climat social d'un ou plusieurs nouveaux opérateurs à l'aéroport de Bruxelles. Selon cette étude, un troisième handleur à Zaventem pourrait trouver sa place. La concurrence en serait accrue et une baisse des prix devrait profiter aux compagnies aériennes.

Cependant, les syndicats redoutent l'arrivée d'un troisième opérateur. Selon eux, cela conduirait à un carnage social : plus de concurrence entraînerait davantage de flexibilité du travail et des conditions de travail dangereuses. Aviapartner et Flightcare n'auraient d'autre choix que de réduire les effectifs ou de diminuer les salaires. Une décision serait d'autant plus nécessaire que les rémunérations des travailleurs représentent 70 à 80 % des charges des deux sociétés, le reste étant composé de coûts fixes difficilement compressibles.

De plus, rien ne dit qu'un troisième opérateur soit synonyme d'arrivée de nouvelles compagnies aériennes sur le tarmac de Brussels Airport. Les syndicats menacent donc d'actions dures si vous mettez votre projet à exécution.

1. À l'heure actuelle, quelle est votre analyse de la situation ?

2. Avez-vous rencontré le syndicat des travailleurs des sociétés concernées afin de discuter de l'éventuelle arrivée d'un troisième opérateur de manutention à Brussels Airport ? Le cas échéant, qu'en est-il sorti ?

3. Si cela n'a pas encore eu lieu, allez-vous les rencontrer avant de prendre votre décision ?

4. Sur quel(s) critère(s) prendrez-vous votre décision ?

5. Allez-vous privilégier les compagnies aériennes au détriment des sociétés de manutention ? Si c'est le cas, avez-vous prévu un plan pour les travailleurs qui perdront leur emploi ?

6. Comment comptez-vous apaiser les différents intervenants ?

Réponse reçue le 9 février 2010 :

Je renvoie l'honorable membre à ma réponse aux questions jointes de Mme Inge Somers sur “ l'accès au tarmac de Zaventem” (n° 18639) et de M. David Geerts sur “les rumeurs relatives à l'autorisation d'une nouvelle société de manutention de bagages à l'aéroport de Zaventem” (n° 18669), publiées dans le Compte Rendu Intégral provisoire de la commission de l'Infrastructure, des Communications et des Entreprises publiques du 25 janvier 2010 (CRIV 52 COM 760- p. 15-17).