SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
________________
11 juin 2013 11 juni 2013
________________
Question écrite n° 5-9317 Schriftelijke vraag nr. 5-9317

de Nele Lijnen (Open Vld)

van Nele Lijnen (Open Vld)

à la ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l'Agriculture

aan de minister van Middenstand, KMO's, Zelfstandigen en Landbouw
________________
Salmonelle - Aliments contaminés - Test - Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire - Contrôles - Procédures Salmonella - Besmet voedsel - Test - Federaal Agentschap voor de veiligheid van de voedselketen - Controles - Procedures 
________________
sécurité des aliments
Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire
viande
pollution des aliments
contrôle sanitaire
statistique officielle
magasin à grande surface
voedselveiligheid
Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen
vlees
verontreiniging van voedingsmiddelen
gezondheidsinspectie
officiële statistiek
grootwarenhuis
________ ________
11/6/2013Verzending vraag
5/7/2013Antwoord
11/6/2013Verzending vraag
5/7/2013Antwoord
________ ________
Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 5-9316 Ook gesteld aan : schriftelijke vraag 5-9316
________ ________
Question n° 5-9317 du 11 juin 2013 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-9317 d.d. 11 juni 2013 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Aldi a dû retirer des rayons des filets de dinde contaminés par la salmonelle, et Colruyt a dû faire de même quatre jours plus tard avec des hamburgers. Les deux constats ont été faits par les propres laboratoires des chaînes des grands magasins respectives. Cela soulève quand même des questions sur la manière de réaliser des tests en Belgique. Dans les deux cas, le mal était fait : les marchandises étaient déjà en magasin et avaient même déjà été vendues. La sécurité de notre chaîne alimentaire est déjà sous pression, et de telles affaires suscitent encore plus de méfiance chez le consommateur.

Je voudrais dès lors poser les questions suivantes.

1) Combien de fois par année l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) contrôle-t-elle la présence de salmonelle ? Comment cette procédure se déroule-t-elle ?

2) Combien de fois l'AFSCA a-t-elle constaté une contamination par la salmonelle ? Quelle est la procédure lorsque l'AFSCA constate la contamination ?

3) Les chaînes de grands magasins sont-elles obligées de contrôler les marchandises avant de les mettre en rayon ? Comment cette procédure se déroule-t-elle ?

4) Quelle est la réaction de la ministre lorsque l'on dit que l'AFSCA contrôle trop peu la présence d'un certain nombre de bactéries courantes comme la salmonelle et la BLSE ?

 

Nadat Aldi kalkoenfilets, besmet met salmonella, uit de rekken moest halen, volgde vier dagen nadien Colruyt, die met salmonella besmette burgers moest wegnemen. Beide vaststellingen werden gedaan door de eigen laboratoriumtest van respectieve warenhuisketens. Dat doet toch vragen rijzen over de manier waarop tests worden uitgevoerd in België. In beide gevallen was het kwaad al geschied: de verpakkingen lagen reeds in de winkel en werden zelfs al verkocht. Onze voedselveiligheid staat reeds onder druk en dergelijke zaken scheppen nog meer wantrouwen bij de consument.

Ik had dan ook volgende vragen voor de geachte minister:

1) Hoeveel controles worden er door het Federaal Agentschap voor de veiligheid van de voedselketen (FAVV) jaarlijks uitgevoerd op salmonella? Hoe verloopt die procedure?

2) Hoe vaak wordt een besmetting met salmonella vastgesteld door het FAVV? Wat is de procedure als de besmetting wordt vastgesteld door het FAVV?

3) Zijn warenhuisketens verplicht de waren te testen vooraleer ze in de rekken komen? Hoe verloopt die procedure?

4) Hoe beoordeelt de minister de bewering dat het FAVV te weinig controles zou uitvoeren op een aantal frequent voorkomende bacteriën zoals salmonella en ESBL?

 
Réponse reçue le 5 juillet 2013 : Antwoord ontvangen op 5 juli 2013 :

1. Chaque année, plus de 200 000 échantillons pour l’analyse de salmonelle sont prélevés par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) ou par les vétérinaires à sa demande. Environ 188 000 de ces échantillons concernent les porcs et les volailles, 12 000 les denrées alimentaires et 800 les aliments pour animaux. L’accent est mis de la sorte sur la prévention par des prélèvements réalisés à la source (animaux et aliments pour animaux) pour minimiser le plus possible les contaminations ultérieures.

Le nombre d'échantillonnages est basé sur une évaluation des risques, conformément à la réglementation européenne, et est approuvé par le Comité scientifique de l’AFSCA. Cette méthodologie a également fait l’objet d’une publication dans une revue scientifique.

2. En 2012, aucune salmonelle n’a été détectée dans 96 % des denrées alimentaires, 97 % des aliments pour animaux et des échantillons de porcs ainsi que 99 % des échantillons de volailles. Les produits contaminés par salmonelle sont retracés, saisis et un rappel auprès des consommateurs est réalisé si le produit a déjà été mis sur le marché. En 2012, un rappel a été organisé pour quinze produits en raison de la présence de salmonelle dans des produits à base de saumon fumé, des épices, des produits de charcuterie, des légumes pour wok et des aliments pour chiens. Le détail du nombre d’échantillonnages, d’analyses, leurs résultats et les mesures prises en cas de résultats non-conformes sont repris dans les rapports d’activités de l’AFSCA.

3. La réglementation européenne sur l'hygiène stipule que les opérateurs mettant sur le marché des denrées alimentaires sont responsables de la sécurité de ces produits. A cette fin, les opérateurs doivent appliquer de bonnes pratiques d'hygiène et mettre en œuvre un système d'autocontrôle basé sur les principes HACCP. La réalisation d’analyses microbiologiques permet à l’opérateur de vérifier son système d’autocontrôle. Il s’agit d’une obligation pour les établissements qui transforment des denrées alimentaires.

Ce n’est pas le cas pour les chaînes de supermarchés qui ne fabriquent pas de denrées alimentaires. Elles doivent cependant évaluer leurs fournisseurs pour pouvoir garantir que les produits achetés satisfont aux exigences en matière de sécurité alimentaire. Elles réalisent des analyses pour vérifier les produits de leurs fournisseurs ou se basent sur les garanties ou analyses des fournisseurs.

L’analyse de salmonelle dure plusieurs jours. Pour pouvoir garantir la fraîcheur des produits, il n’est dès lors pas possible pour les fabricants et distributeurs de denrées alimentaires d’attendre le résultat d’analyse avant de les commercialiser.

4. Le nombre d'échantillonnages réalisés par l’AFSCA est basé sur l'analyse du risque (voir le point 1). En janvier 2013, l'Office alimentaire et vétérinaire européen a procédé à un audit des contrôles officiels de l'AFSCA sur la sécurité alimentaire et l'hygiène des processus. Le rapport préalable de cet audit indique que le monitoring officiel de l’AFSCA en matière de microbiologie est adéquat. En ce qui concerne plus particulièrement la surveillance de l’ESBL, je puis vous indiquer que depuis 2011, l'AFSCA procède à un suivi de l'antibiorésistance notamment des germes indicateurs sur la viande de veaux, porcs et poulets de chair. Spécifiquement chez les volailles, elle a également examiné la présence de germes producteurs d'ESBL. En 2011, 289 analyses ont été effectuées, en 2012 ce chiffre était de 386 et en 2013, 170 tests ont été jusqu'à présent effectués sur les bactéries productrices d'ESBL chez les volailles. On observe ces dernières années une tendance à la baisse. Alors qu'en 2011, le test donnait encore un résultat défavorable quant à la présence d'ESBL dans 77 % des cas, en 2012 ce chiffre était passé à 53 %, et en 2013 à 37 %. Ces tests sont effectués à l’Institut scientifique de Santé publique, le laboratoire national de référence pour la résistance aux antibiotiques pour les denrées. A court terme, des analyses vont également être menées pour les germes producteurs d'ESBL chez les bovins/veaux et les porcs.

1. Ieder jaar worden er door het Federaal Agentschap voor de veiligheid van de voedselketen (FAVV) meer dan 200 000 monsters voor analyse op salmonella genomen of door de dierenartsen in haar opdracht. Ongeveer 188 000 van deze monsters betreffen monsters genomen bij varkens en pluimvee, 12 000 monsters betreffen levensmiddelen en 800 monsters betreffen diervoeders .De klemtoon ligt hierbij op preventie via monsternemingen aan de bron (dieren en diervoeders) om verdere besmetting in de voedselketen zoveel mogelijk te voorkomen.

Het aantal monsternemingen is gebaseerd op risicoanalyse conform de Europese wetgeving, en goedgekeurd door het Wetenschappelijk Comité van het FAVV. Deze methodologie maakte ook het voorwerp uit van een publicatie in een wetenschappelijk tijdschrift.

2. In 2012 werd geen salmonella gedetecteerd in 96 % van de levensmiddelen, in 97 % van de diervoeders en monsters van varkens en in 99 % van de monsters van pluimvee. Met salmonella gecontamineerde producten worden getraceerd, in beslag genomen en teruggeroepen van bij de consument indien het product zich reeds op de markt bevindt. In 2012 werden er vijftien productterugroepingen georganiseerd wegens aanwezigheid van salmonella in producten op basis van gerookte zalm, specerijen, charcuterieproducten, wokgroenten en hondenvoeder. Het detail van het aantal monsternemingen, het aantal analyses, de resultaten en de maatregelen die verbonden werden aan niet-conforme resultaten, zijn opgenomen in de jaarrapporten van het FAVV.

3. De Europese hygiënereglementering bepaalt dat operatoren die levensmiddelen op de markt brengen verantwoordelijk zijn voor de veiligheid van deze producten. Operatoren dienen daartoe goede hygiënepraktijken toe te passen en een autocontrolesysteem te implementeren gebaseerd op de principes van HACCP. Ter verificatie van de autocontrole, kan de operator zelf microbiologische analyses uitvoeren. Dit is een verplichting voor de levensmiddelenbedrijven die zelf levensmiddelen vervaardigen.

Dat is niet het geval voor warenhuisketens die zelf geen levensmiddelen produceren. Zij dienen wel hun leveranciers te beoordelen zodat zij kunnen garanderen dat de aangekochte producten voldoen aan de vereisten met betrekking tot voedselveiligheid. Zij voeren zelf analyses uit ter verificatie van de producten van hun leveranciers of zij baseren zich op garanties of analyses van de leveranciers.

De analyse van salmonella duurt meerdere dagen. Om de versheid van het product te kunnen garanderen, is het dus niet mogelijk voor de levensmiddelenbedrijven en de distributeurs van levensmiddelen het resultaat af te wachten vooraleer het product te commercialiseren.

4. Het aantal monsternemingen is gebaseerd op risicoanalyse (zie punt 1). In januari 2013 werden de officiële controles van het FAVV met betrekking tot voedselveiligheid en proceshygiëne door het Europese Voedsel- en Veterinair bureau aan een audit onderworpen. In het draftrapport wordt gesteld dat de officiële microbiologische monitoring van het FAVV adequaat is. Wat betreft het toezicht op ESBL, kan ik u zeggen dat het FAVV sinds 2011 antibioticumresistentie opvolgt, met name van indicatorkiemen op kalfsvlees, varkensvlees en braadkippenvlees. Specifiek bij pluimvee heeft het Agentschap ook de aanwezigheid onderzocht van ESBL producerende kiemen. In 2011 werden 289 analyses uitgevoerd, in 2012 waren dat er 386 en in 2013, werden er tot dusver 170 tests uitgevoerd op ESBL producerende bacterieën bij pluimvee. We stellen vast dat er in de laatste jaren een dalende trend is. Terwijl in 2011 de test nog een ongunstig resultaat gaf wat betreft de aanwezigheid van ESBL in 77 % van de gevallen, was dit cijfer naar 53 % gezakt in 2012 en naar 37 % in 2012. Deze tests werden uigevoerd door het Wetenschappelijk Instituut Volksgezondheid, het nationaal referentielaboratorium voor antibioticumresistentie voor levensmiddelen. Op korte termijn zullen ook analyses worden uitgevoerd voor ESBL producerende kiemen bij runderen, kalveren en varkens..